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Opportunités et innovations en formation supérieure selon la Société Suisse des Entrepreneurs
Pourquoi la formation supérieure propulse la construction: éclairage de la Société Suisse des Entrepreneurs
Face à la pénurie de main‑d’œuvre qualifiée, le secteur principal de la construction en Suisse se tourne vers la formation supérieure comme levier décisif. Selon des analyses relayées par la Société Suisse des Entrepreneurs, l’architecture duale suisse – où la formation professionnelle initiale mène naturellement vers des diplômes du tertiaire – fournit un réservoir de compétences rare en Europe. La force de ce modèle tient à sa perméabilité élevée: un CFC peut ouvrir la voie à des examens professionnels (EP), à des examens professionnels supérieurs (EPS) ou à une école supérieure (ES), sans rompre le lien avec l’emploi.
Les travaux menés à l’EPFZ par des spécialistes comme Ursula Renold montrent que la formation professionnelle supérieure maintient des taux de chômage inférieurs à d’autres voies et épouse mieux les besoins de l’industrie. Dans la construction, la proximité avec le chantier et l’outillage numérique moderne renforce l’employabilité, de la conduite de travaux au pilotage BIM. La digitalisation de la formation n’est pas qu’un mot‑clé: elle éclaire en temps réel les nouveaux standards (sécurité, efficience énergétique, durabilité), et installe une culture d’éducation continue chez les contremaîtres, conducteurs de travaux et chefs de projet.
Cette dynamique s’illustre dans le parcours de “Nadia”, conductrice de travaux dans une PME romande. Après dix ans de terrain, elle a validé un EP puis un EPS, tout en restant salariée. Son entreprise a immédiatement capitalisé sur ses nouvelles compétences en planification numérique. C’est ainsi que la formation soutient la compétitivité: apprentissages à jour, transfert de connaissances depuis les normes et les laboratoires vers l’exécution, et management opérationnel renforcé.
Pour beaucoup, l’apprentissage comme tremplin vers l’emploi reste l’entrée privilégiée du système. La suite dépend du projet: montée en responsabilité via EP/EPS, spécialisation technique en ES, ou passerelles vers une HES. Les professionnels peuvent aussi accélérer grâce à la validation des acquis de l’expérience, particulièrement utile pour formaliser des compétences acquises sur chantier. Côté perspectives salariales, des repères actualisés aident à négocier et planifier son retour sur investissement, par exemple à travers des ressources comme les profils et salaires par fonctions en Suisse.
Pourquoi cet élan s’accélère‑t‑il aujourd’hui? Les mégatendances – numérisation, décarbonation, sécurité renforcée – créent une demande de diplômés du tertiaire capables de combiner expertise pratique et leadership. Les EP/EPS sont élaborés avec les organisations du monde du travail, garantes d’un contenu révisable rapidement. Cette gouvernance conjointe ancre l’innovation pédagogique dans les réalités du marché, sans sacrifier l’exigence technique.
EP, EPS, ES: un vivier d’expérience qui sécurise les chantiers
Dans la construction, l’expérience compte. Les examens supérieurs s’adressent à des praticiens confirmés, qui apportent en formation des cas réels et des contraintes concrètes. Selon les observations récentes, les personnes qui se présentent aux EPS ont en moyenne autour de douze ans d’expérience, contre environ onze pour les EP et six pour les ES. Cette maturité professionnelle accélère la prise de responsabilité à la sortie, notamment en conduite d’équipes et en gestion des interfaces avec les bureaux d’études.
- 🏗️ Employabilité immédiate : des diplômés opérationnels dès l’obtention du titre.
- 🧭 Perméabilité : passerelles vers HES et spécialisations sectorielles.
- 🛠️ Acquisition en situation : alternance cours-chantier, capitalisation sur l’expérience.
- 🧩 Compétences transversales : communication, gestion d’équipes, organisation.
- 📈 Faible risque de chômage : adéquation fine avec la demande réelle de l’industrie.
| Parcours 🎓 | Expérience typique ⏳ | Orientation 🧭 | Rythme ⏱️ |
|---|---|---|---|
| EP (Examen professionnel) | ~11 ans | Spécialisation et premières responsabilités | En emploi, soirées/week‑ends |
| EPS (Examen professionnel supérieur) | ~12 ans | Leadership opérationnel et gestion de projet | En emploi, modules intensifs |
| ES (École supérieure) | ~6 ans | Technicien supérieur orienté pratique | Plein temps ou emploi à temps partiel |
Pour s’orienter, l’accès à l’information joue un rôle central: événements métiers, comparateurs de diplômes et plateformes locales. À Genève, par exemple, un salon réunit chaque année des organismes et entreprises; utile pour rencontrer des formateurs et découvrir les passerelles: voir le salon des métiers et formations. Les actifs qui cherchent des formats souples peuvent cibler des programmes “cours‑emploi”, comme ceux listés dans des ressources dédiées à la formation compatible avec le travail. Brique par brique, la construction sécurise sa relève.

Innovation pédagogique et technologies éducatives: transformer l’apprentissage en chantier d’avenir
La digitalisation de la formation dans la construction ne se limite pas à déposer des PDF sur une plateforme. Elle active des technologies éducatives qui rapprochent l’entraînement des conditions réelles: simulateurs d’engins, jumeaux numériques, réalité virtuelle pour la sécurité, et modules microlearning accessibles en mobilité. Cette approche hybride réduit les erreurs sur chantier, abaisse les coûts de non‑qualité et accélère le développement des compétences clés (BIM, coordination technique, sûreté).
Exemple concret: un centre romand propose des séquences courtes en VR pour l’élingage et le travail en hauteur. Les équipes s’entraînent sur des scénarios dangereux sans exposition réelle, puis passent à des ateliers physiques. Les retours des chefs de chantier soulignent moins d’incidents et de meilleures passes de coordination. Pour les examens fédéraux, les prestataires alignent leurs contenus sur les “situations professionnelles typiques” afin d’outiller les candidats pour l’épreuve et, surtout, pour le quotidien.
La culture d’examen joue un rôle d’ancrage. Réviser la méthodologie, comprendre les critères d’évaluation, simuler les cas: autant d’éléments qui stabilisent la montée en compétence. Des ressources dédiées à la culture d’évaluation existent pour clarifier objectifs, attendus et critères, par exemple sur la culture des examens en Suisse. À l’échelle locale, les adultes qui cherchent des formats combinant ateliers de pratique et e‑learning peuvent explorer des offres d’éducation continue à Lausanne, riches en solutions hybrides.
BIM, réalité virtuelle et microlearning: un trio gagnant
Le BIM structure la donnée du bâtiment et impose de nouveaux réflexes aux équipes: lecture de maquettes 3D, détection de conflits, quantités. La réalité virtuelle forme aux gestes sûrs et aux situations à risques. Le microlearning ancre les acquis par petites touches, au bon moment et sur le bon support. Ce trio, orchestré par des formateurs certifiés FSEA, améliore la rétention et la transférabilité.
- 🧱 Micro-capacités actionnables : 10–15 minutes par compétence, accessibles sur mobile.
- 🪜 Progression mesurable : quiz formatifs, badges, portfolios de preuves.
- 🧪 Essais-erreurs sécurisés : simulateurs pour les manœuvres à risque.
- 🔗 Interopérabilité : outils BIM reliés aux notes de calcul et aux plannings.
- 🌍 Accès flexible : asynchrone, adapté aux rotations d’équipes.
| Modalité 🧰 | Flexibilité 🔄 | Coût relatif 💸 | Certification 🎖️ |
|---|---|---|---|
| Présentiel intensif | Moyenne | Élevé | Oui si adossé à EP/EPS/ES |
| Blended (hybride) | Élevée | Moyen | Fréquent, selon prestataire |
| 100% en ligne | Très élevée | Faible à moyen | Variable (micro‑crédits, attestations) |
Les actifs qui travaillent à plein temps privilégient souvent les formats “cours‑emploi” pour préserver le revenu et tester rapidement les acquis sur site. Un panorama des options est consultable sur des pages dédiées à la formation compatible avec un emploi. Pour maintenir le lien avec l’écosystème, des ateliers ouverts, webinaires et retours d’expérience sont utiles; ils nourrissent la veille et renforcent la confiance avant de s’engager sur un cursus long.
Dernier point: les contenus doivent rester à jour. La co‑conception avec les entreprises d’exécution garantit l’actualisation rapide des référentiels et évite le décalage entre théorie et contraintes du terrain. C’est une condition clé pour que les technologies éducatives créent un avantage compétitif durable.
Partenariats universitaires et transfert de connaissances: générer des opportunités entrepreneuriales
Les partenariats universitaires agissent comme catalyseurs entre recherche et chantiers. En Suisse romande, les collaborations entre HES, EPF, instituts cantonaux et entreprises affiliées à la Société Suisse des Entrepreneurs facilitent le transfert de connaissances vers les PME: matériaux bas carbone, planification 4D, capteurs IoT pour le suivi de la sécurité. À la clé, des opportunités entrepreneuriales pour les professionnels formés: intrapreneuriat dans leur entreprise ou création de micro‑structures de services autour du BIM, de l’efficacité énergétique ou de la préfabrication.
“Samir”, chef d’équipe devenu coordinateur BIM après un EP, a intégré un projet commun entre une HES et une entreprise de construction. Son rôle: traduire les contraintes du terrain dans le langage des maquettes numériques. En deux ans, le pilote a réduit de 18% le temps de re‑travail sur un portefeuille de chantiers. Cette passerelle formation‑innovation a aussi créé trois postes internes et un service client autour des maquettes d’exploitation.
Pour repérer ces convergences, les rendez‑vous métiers sont précieux. À Genève, un salon réunit écoles et entreprises, idéal pour réseauter et envisager des projets conjoints: informations sur le salon métiers et formations. La dynamique nationale s’inscrit dans un contexte d’export solide; un regard sur la balance commerciale suisse rappelle la contribution des secteurs innovants à la compétitivité, construction incluse par ses chaînes de valeur et services techniques. Les associations professionnelles, réseaux et leaders d’opinion aident à se repérer; un exemple de relais utile est fourni par des profils d’acteurs sectoriels tels que cette page associative qui illustre la force des réseaux.
Co‑innovation SSE–HES: de la preuve de concept au marché
Trois formats de collaboration se distinguent: laboratoires communs, projets Innosuisse et chaires industrielles. Chacun répond à un besoin: tester une idée, industrialiser une solution, ou sécuriser une feuille de route scientifique multi‑annuelle. Les candidats EP/EPS y trouvent des terrains d’application pour leurs travaux de diplôme; les entreprises, des prototypes exploitables.
- 🤝 Laboratoires partagés : bancs d’essai pour matériaux, sécurité, robotique légère.
- 🚀 Projets d’innovation : co‑financement, objectifs mesurables, transfert rapide.
- 🏛️ Chaires appliquées : veille stratégique, formation de formateurs, publications utiles.
- 🧭 Coaching intrapreneurial : transformer une idée de chantier en offre client.
- 📚 Ressources ouvertes : lignes directrices, gabarits BIM, kits pédagogiques.
| Format 🤝 | Bénéfices pour l’entreprise 🌟 | Apports pour les apprenants 🎓 |
|---|---|---|
| Lab commun | Prototypage rapide, accès équipements | Cas réels, encadrement scientifique |
| Projet cofinancé | Réduction du risque R&D, propriété partagée | Expérience projet, livrables valorisables |
| Chaire appliquée | Vision long terme, pipeline de talents | Modules avancés, réseau académique |
Le message clé pour un professionnel: chercher les programmes qui articulent clairement leur volet de co‑innovation. Demander un calendrier, des indicateurs, des livrables. C’est ainsi que la formation crée de la valeur, pour l’employeur comme pour le parcours individuel.

Comparer les voies de formation supérieure: coûts, durée, certification et perspectives
Sélectionner un parcours suppose de mesurer contraintes et bénéfices. Trois axes font la différence: temps disponible, niveau de certification visé, et retombées attendues sur l’emploi. Les EP/EPS certifiés par la Confédération offrent une forte reconnaissance sur le marché, tandis que les ES donnent un socle technique large compatible avec l’évolution vers la conduite de travaux. Les HES, de leur côté, ouvrent des portes vers l’ingénierie de projet et la gestion de portefeuille. Un tour d’horizon des niveaux peut être amorcé via des ressources d’orientation, par exemple sur la cartographie des niveaux de formation qui aide à situer diplômes et passerelles.
Côté modalités, les formats “cours‑emploi” gardent la faveur des praticiens. Certains cantons et dispositifs fédéraux soutiennent les cours préparatoires aux examens fédéraux, ce qui allège la charge financière. Les adultes qui capitalisent sur l’expérience gagnent à mobiliser la VAE pour accélérer ou alléger une partie du cursus. Les professionnels qui résident ou travaillent en région lémanique peuvent comparer des parcours d’éducation continue à Lausanne afin de cerner les calendriers et coûts.
La dimension “culture d’évaluation” doit aussi peser dans le choix. Un programme qui explicite ses critères, propose des examens blancs et publie ses taux de réussite rassure et motive. Une perspective utile sur ces codes est disponible via la culture suisse de l’examen. Enfin, s’informer sur les perspectives salariales et les fonctions accessibles permet de viser juste; un point de départ: les profils et salaires par métier, qui donnent des ordres de grandeur et des tendances.
Méthode de choix éclairé pour professionnels et reconversions
Une approche en quatre questions simplifie la décision: quelle est la situation de départ (expérience, diplômes), quel objectif professionnel à 2–3 ans, quel budget‑temps réaliste, et quel degré de certification requis par le marché ciblé? En pratique, une reconversion depuis un métier connexe gagnera à passer par une ES, tandis qu’un praticien expérimenté en conduite d’équipes pourra viser un EPS avec modules de management et BIM.
- 🧮 Temps : charge hebdomadaire soutenable avec planning de chantier?
- 🎯 Objectif : spécialisation technique, management ou transition vers HES?
- 💶 Financement : aides possibles pour cours préparatoires aux examens fédéraux?
- 🧾 Reconnaissance : visibilité du titre auprès des employeurs locaux?
- 🧱 Adéquation terrain : cas pratiques et mises en situation réelles?
| Voie 🎓 | Durée typique ⏳ | Reconnaissance 🎖️ | Débouchés 🧭 |
|---|---|---|---|
| EP | 1–2 ans en emploi | Fédérale | Chef d’équipe, planification opérationnelle |
| EPS | 1–2 ans après EP | Fédérale | Conduite de travaux, gestion multi‑chantiers |
| ES | 2–3 ans | Fédérale | Technicien supérieur, coordination technique |
| HES | 3 ans (bachelor) | Haute école | Ingénierie de projet, management de portefeuille |
Pour des événements ou exigences logistiques liés aux formations présentielles, il est utile de consulter les informations officielles en vigueur; des pages d’actualités généralistes peuvent apporter des précisions pratiques, y compris lorsque des attestations sont requises lors de grandes manifestations publiques, comme l’illustrent des ressources telles que cette page d’information. L’idée centrale reste la clarté: des critères, des preuves, un calendrier. Le choix devient alors une décision professionnelle, pas un pari.
Feuille de route 12 mois pour accélérer le développement des compétences en 2025
Pour convertir l’intention en résultats, un plan en 12 mois s’avère efficace. Cette feuille de route met en musique formation, pratique et visibilité. Les étapes clés: diagnostic, choix du diplôme, entraînement ciblé, dossier de preuves, puis certification. Chaque mois compte; mieux vaut viser des jalons mesurables que des objectifs vagues.
Étape 1, diagnostic: bilan de compétences, inventaire des réalisations (chantier livrés, métrés, coordination sous‑traitants), et choix des compétences prioritaires. Étape 2, orientation: comparaison des cursus, contact avec deux prestataires, et vérification des prérequis. Étape 3, entraînement: modules microlearning, sécurité, BIM et gestion de projet. Étape 4, certification: inscription à l’examen, entraînement aux cas, et préparation du dossier.
Des ressources locales aident à avancer concrètement. Pour planifier des formations compatibles avec votre charge de travail, explorer des options “cours‑emploi” via cette sélection de programmes. Les rencontres publiques offrent aussi une vue d’ensemble et des contacts directs; pour la Romandie, consulter par exemple le salon des métiers pour réseauter et comparer les offres. Enfin, cultiver la réussite à l’examen passe par des méthodes et une préparation rigoureuse; un rappel utile de la culture des examens clarifie les attentes des jurys.
Objectifs mesurables, financement et reconnaissance
Chaque trimestre, fixer 2–3 objectifs SMART: un module terminé, une simulation réussie, un feedback de supérieur intégré. Côté financement, renseigner les aides aux cours préparatoires et les contributions d’employeur. Côté reconnaissance, alimenter un portfolio: photos de chantier, rapports, extraits de maquette BIM annotés. Ce dossier accélère une VAE si nécessaire et sert d’argument en entretien.
- 📅 Rythme : 3–5 h/semaines de cours + 2 h de révision.
- 🧠 Mémoire : fiches “une page” par compétence clé.
- 🧪 Essais : mini‑projets appliqués, présentés à un pair.
- 🤝 Réseau : un contact formateur/entreprise par mois.
- 🏁 Certification : inscription et simulation d’examen avant J‑60.
| Période 📆 | Actions clés 🛠️ | Livrables 📌 |
|---|---|---|
| 0–3 mois | Bilan, choix du parcours, inscription | Plan individuel, calendrier |
| 3–6 mois | Modules cœur (sécurité, BIM, management) | Fiches, quiz, preuves de pratique |
| 6–9 mois | Cas d’examen, retours de pairs | Portfolio, axes d’amélioration |
| 9–12 mois | Blancs d’examen, soutenance, certification | Attestation, plan d’évolution |
Point d’attention final: cultiver la visibilité. Mettre à jour son profil, valoriser la certification, et préciser les champs d’intervention. C’est ainsi que la formation se convertit en missions concrètes et en progression de carrière.
Gouvernance, qualité et visibilité: messages-clés de la Société Suisse des Entrepreneurs
La pérennité du modèle suisse tient à une gouvernance claire: Confédération, cantons et organisations du monde du travail co‑pilotent la qualité et la perméabilité. Pour la construction, cet alignement garantit des référentiels actualisés et des examens qui collent aux besoins. Les acteurs appellent toutefois à renforcer la visibilité de la formation professionnelle supérieure: raconter ses réussites, rappeler sa reconnaissance fédérale et son rôle de rempart contre le chômage.
Pour le public, trois messages dominent. D’abord, l’éducation continue n’est pas une parenthèse, c’est un réflexe de carrière. Ensuite, les diplômes du tertiaire issus de la pratique – EP, EPS, ES – sont des atouts majeurs en période de transformation. Enfin, la co‑construction avec les entreprises évite les écarts entre théorie et réalisation et soutient la sécurité sur les chantiers.
La visibilité passe par des actions concrètes: témoignages d’alumni, indicateurs de réussite, et vitrine des projets de co‑innovation. Les sites d’information et d’orientation jouent un rôle pour comparer les offres, comprendre les niveaux, et repérer les passerelles. Un point d’entrée utile reste les panoramas locaux (ex. Lausanne pour la Romandie) via des pages comme la présentation des formations continues. Les personnes qui interrogent le rapport certification/emploi peuvent consulter les profils et salaires pour éclairer le retour sur investissement.
Amplifier l’impact: communication, reconnaissance, passerelles
Le trio gagnant pour 2025: mieux communiquer les atouts, renforcer la reconnaissance des micro‑acquis et fluidifier les passerelles. Côté communication, les organismes sont invités à publier des tableaux de bord: insertion, salaires, satisfaction, sécurité. Côté reconnaissance, l’adossement des micro‑certifications à des examens fédéraux valorise l’effort continu. Côté passerelles, la VAE accélère les reconversions et valorise les années de terrain.
- 📣 Preuves : taux de réussite, insertion, cas d’usage.
- 🧩 Micro‑crédits : alignés sur des compétences standardisées.
- 🔁 Passerelles : VAE, compléments ciblés, HES plus tard.
- 🧭 Transparence : calendrier clair, critères d’évaluation publiés.
- 🌐 Accès : formats hybrides, ressources en ligne ouvertes.
| Action 🎯 | Effet sur l’employabilité 📈 | Ressource utile 🔗 |
|---|---|---|
| Publier des indicateurs | Confiance accrue des candidats | Références sur l’évaluation |
| Structurer des micro‑acquis | Progression visible et cumulable | Formats compatibles emploi |
| Ouvrir la VAE | Raccourcissement des parcours | Démarches VAE |
Au‑delà des dispositifs, la clé reste la cohérence: un système lisible, des objectifs partagés et des parcours qui respectent la réalité des chantiers. C’est le cœur du message porté par la filière et ses partenaires.
Quels sont les atouts distinctifs des EP/EPS dans la construction ?
Les EP/EPS sont conçus avec les organisations professionnelles, donc proches des besoins du chantier. Ils combinent pratique et méthodologie, renforcent le leadership opérationnel et affichent une forte reconnaissance fédérale, avec des taux de chômage historiquement bas pour leurs diplômés.
Comment concilier formation et emploi à plein temps ?
Privilégier des formats hybrides et ‘cours‑emploi’, planifier 3–5 heures hebdomadaires, et utiliser le microlearning pour maintenir la constance. Les employeurs de la construction soutiennent souvent ces démarches lorsqu’un plan d’objectifs est défini.
BIM, VR, microlearning: par où commencer ?
Débuter par un module d’initiation BIM, ajouter une séance VR sécurité, puis ancrer avec des capsules microlearning. L’important est la régularité et l’application immédiate sur un cas de chantier.
La VAE peut-elle réduire la durée d’un cursus ?
Oui. La validation des acquis de l’expérience permet de faire reconnaître des compétences déjà maîtrisées et d’alléger un parcours, notamment pour les professionnels avec plusieurs années de chantier.
Où trouver des événements pour comparer les offres ?
Les salons régionaux et les journées portes ouvertes sont idéals pour rencontrer écoles et employeurs. En Romandie, le salon des métiers et formations de Genève constitue un point d’entrée pratique.
Claire s’intéresse depuis toujours à la transmission du savoir et à la réussite des parcours professionnels. Elle décrypte les tendances de la formation pour adultes avec une approche humaine et accessible. Son objectif : rendre l’apprentissage compréhensible et motivant pour tous.
Christian Brand
5 décembre 2025 at 14h51
Très intéressant de voir comment le BIM et la VR transforment la formation.